Dans les gorges du Tarn, la vallée du Tarn et la vallée de la Dourbie, le canoë se pratique en loisir de façon indépendante (avec son propre matériel) ou en passant par une société de location qui peut également proposer un accompagnement professionnel sur l’eau.
Les berges de nos rivières appartiennent principalement à des propriétaires privés. En dehors des parcelles signalées, l’embarquement et le débarquement y sont interdits.
En cas de pause lors d’une descente en canoë, il est impératif de laisser les berges propres.
D’autre part, sur le bassin, le kayak se pratique à haut niveau principalement sur le haut-Tarn ainsi que dans les gorges du Tarn et de la Jonte lors des périodes de hautes eaux.
Dans tous les cas, la navigation doit se faire dans le respect des règles de sécurité et de la signalisation en place.
De façon générale, la navigation est régie par le code des transport, qui définit le règlement général de la police de navigation intérieure (RGPNI). Celui-ci peut être complété par des règlements particuliers de la police de navigation (RPPN), arrêtés par les préfets.
Sur le Tarn-amont :
- l'arrêté n°DDT-SREC-2019-149-0001 du préfet de la Lozère du 29 mai 2019 règlemente l'exercice de la navigation en Lozère (662 téléchargements )
- l'arrêté n°DDT-SREC-2019-169-0001 des préfets de la Lozère et de l'Aveyron du 18 juin 2019 règlemente l'exercice de la navigation sur le Tarn entre Florac et Mostuéjouls (698 téléchargements )
Quelques particularités peuvent être soulignées sur le département de la Lozère :
- Les moyens de propulsion thermique ou électrique sont interdits, sauf pour les bateliers de La Malène.
- La navigation est interdite la nuit (du coucher au lever du soleil), sauf dérogation.
- Le franchissement du Pas-de-Soucy est interdit.
- La pratique du rafting est interdite entre Florac et Les Vignes en-dessous de 1,10 m à la station de Montbrun (https://www.vigicrues.gouv.fr/).
- Le port du casque est obligatoire entre Les Vignes et Le Rozier.
La pratique du canoë-kayak n’est soumise à aucun niveau d’eau. Il est toutefois fortement recommandé aux personnes qui ne pratiquent pas régulièrement de ne pas embarquer sur le Tarn lorsque le niveau d’eau est supérieur à 1,10 m à la station de Montbrun (https://www.vigicrues.gouv.fr/).
Les obstacles dangereux sont généralement signalés.
Parmi les ouvrages artificiels, on peut citer :
- La passerelle de Blajoux ( 2016-06-21 AP48_Signalisation passerelle Blajoux (606 téléchargements ) ) : auparavant constitué d’un seuil d’un mètre de haut et d’une passerelle, cet ouvrage se compose depuis fin 2018 d’une passerelle sous laquelle il peut être possible de passer lorsque le niveau d’eau le permet ; afin d’éviter tout risque, il est toutefois conseillé de débarquer en rive gauche.
- Le pont submersible de Castelbouc ( 2016-06-21 AP48_Signalisation pont Castelbouc (614 téléchargements ) ) : le tirant d’air n’étant généralement pas suffisant, le débarquement est obligatoire (en rive droite) pour franchir cet ouvrage.
- Le pont submersible du Centre national de pleine nature de Ste-Énimie ( 2016-06-21 AP48_Signalisation pont base Ste-Enimie (592 téléchargements ) ) : le passage sous l’ouvrage ne pose aucune difficulté.
- Le seuil de Sainte-Énimie ( 2023-12-01 AP48_Signalisation seuil Ste-Énimie (604 téléchargements ) ) : depuis l’ouverture d’une brèche dans l’ouvrage fin 2017, le débarquement est obligatoire (en rive droite, au niveau de l’ancien moulin) pour le franchir ( AR_2018_35 portant interdiction aux canoës de franchir la digue de Sainte-Énimie (525 téléchargements ) ).
- Le seuil de La Malène ( 2016-06-21 AP48_Signalisation seuil La Malène (652 téléchargements ) ) : le franchissement en canoë est possible en passant vers la rive gauche.
- Le seuil des Vignes ( 2016-06-21 AP48_Signalisation seuil Les Vignes (619 téléchargements ) ) : le franchissement se fait par la passe à canoë située au centre de l’ouvrage.
On peut noter que la suppression du seuil de Prades en 2018 a permis une sécurisation totale du site pour la navigation.
Certains passages naturels peuvent également être dangereux. Outre le chaos du Pas-de-Soucy, obstacle infranchissable mortel, certains rapides sont plus ou moins difficiles à franchir selon les niveaux d’eau. Cette difficulté évolue chaque année au gré des crues et du remodelage du lit du Tarn. Le rapide du Rocher du champignon et celui de La Sablière sont connus pour être souvent périlleux.
En cas de doute, il ne faut prendre aucun risque, descendre du bateau et franchir le passage à pied.