Navigation (pratique de loisir)

Mis à jour le 16/05/23 | Imprimer

Dans les gorges du Tarn, la vallée du Tarn et la vallée de la Dourbie, le canoë se pratique en loisir de façon indépendante (avec son propre matériel) ou en passant par une société de location qui peut également proposer un accompagnement professionnel sur l’eau.

Les berges de nos rivières appartiennent principalement à des propriétaires privés. En dehors des parcelles signalées, l’embarquement et le débarquement y sont interdits.

En cas de pause lors d’une descente en canoë, il est impératif de laisser les berges propres.

D’autre part, sur le bassin, le kayak se pratique à haut niveau principalement sur le haut-Tarn ainsi que dans les gorges du Tarn et de la Jonte lors des périodes de hautes eaux.

Dans tous les cas, la navigation doit se faire dans le respect des règles de sécurité et de la signalisation en place.

De façon générale, la navigation est régie par le code des transport, qui définit le règlement général de la police de navigation intérieure (RGPNI). Celui-ci peut être complété par des règlements particuliers de la police de navigation (RPPN), arrêtés par les préfets.

Sur le Tarn-amont :

Quelques particularités peuvent être soulignées sur le département de la Lozère :

  • Les moyens de propulsion thermique ou électrique sont interdits, sauf pour les bateliers de La Malène.
  • La navigation est interdite la nuit (du coucher au lever du soleil), sauf dérogation.
  • Le franchissement du Pas-de-Soucy est interdit.
  • La pratique du rafting est interdite entre Florac et Les Vignes en-dessous de 1,10 m à la station de Montbrun (https://www.vigicrues.gouv.fr/).
  • Le port du casque est obligatoire entre Les Vignes et Le Rozier.
Batelier de La Malène sur le Tarn (crédit photo : SMBVTAM)

La pratique du canoë-kayak n’est soumise à aucun niveau d’eau. Il est toutefois fortement recommandé aux personnes qui ne pratiquent pas régulièrement de ne pas embarquer sur le Tarn lorsque le niveau d’eau est supérieur à 1,10 m à la station de Montbrun (https://www.vigicrues.gouv.fr/).

Les obstacles dangereux sont généralement signalés.

Parmi les ouvrages artificiels, on peut citer :

On peut noter que la suppression du seuil de Prades en 2018 a permis une sécurisation totale du site pour la navigation.

Exemple de panneau signalant le chaos du Pas-de-Soucy,
mis en place par la commune durant la saison estivale (crédit photo : SMBVTAM)

Certains passages naturels peuvent également être dangereux. Outre le chaos du Pas-de-Soucy, obstacle infranchissable mortel, certains rapides sont plus ou moins difficiles à franchir selon les niveaux d’eau. Cette difficulté évolue chaque année au gré des crues et du remodelage du lit du Tarn. Le rapide du Rocher du champignon et celui de La Sablière sont connus pour être souvent périlleux.

En cas de doute, il ne faut prendre aucun risque, descendre du bateau et franchir le passage à pied.